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Une étude révolutionnaire publiée dans la revue scientifique Circulation suggère qu’un simple test sanguin pourrait permettre de prédire le risque de maladie cardiaque chez les femmes jusqu’à 30 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Cette découverte pourrait révolutionner la prise en charge précoce des affections cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes.
Les chercheurs ont identifié plusieurs biomarqueurs sanguins fortement corrélés au développement futur de maladies cardiaques chez les femmes en bonne santé apparente. Il s’agit de molécules produites par l’organisme en réponse à différents stress physiologiques, comme l’inflammation ou l’hypertension.
Les taux sanguins de ces biomarqueurs permettraient de calculer un score de risque individuel, bien avant que les premiers signes cliniques n’apparaissent. Plus ce score est élevé, plus le risque de maladie cardiaque à long terme est important.
Cette avancée ouvre la voie à une médecine prédictive et préventive des maladies cardiovasculaires chez la femme. En identifiant les profils à risque dès le plus jeune âge, il sera possible de mettre en place des stratégies de prévention adaptées et personnalisées.
Cela pourrait inclure des changements de mode de vie (alimentation, activité physique, gestion du stress), un suivi médical renforcé ou la prescription de certains traitements de façon précoce. L’objectif est d’agir en amont pour ralentir ou même prévenir l’apparition de lésions cardiovasculaires.
Les maladies cardiaques sont la première cause de mortalité chez les femmes dans le monde. Elles touchent plus d’une femme sur trois et sont responsables d’un décès féminin sur quatre. Pourtant, elles restent encore trop souvent sous-estimées et diagnostiquées tardivement chez la gent féminine.
Cette nouvelle approche basée sur un test sanguin pourrait donc permettre de réduire significativement la morbi-mortalité cardiovasculaire chez les femmes. En permettant une prise en charge plus précoce et mieux adaptée, elle devrait contribuer à sauver de nombreuses vies.
Si ces résultats sont très prometteurs, des études complémentaires à plus grande échelle sont encore nécessaires pour confirmer l’efficacité et la fiabilité de ce test sanguin prédictif. Les chercheurs travaillent également à identifier d’autres biomarqueurs potentiels et à affiner les seuils de risque.
Des efforts sont aussi à poursuivre pour sensibiliser le grand public et la communauté médicale à la réalité du risque cardiovasculaire féminin. Car c’est seulement en brisant les idées reçues que l’on pourra améliorer durablement la prise en charge des maladies du cœur chez les femmes.
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