Les organoïdes sont des fragments de tissus d’organes cultivés à partir de cellules souches. Les organoïdes 3D du cerveau humain dérivés de cellules souches pluripotentes induites offrent des opportunités sans précédent pour étudier la complexité du développement et des maladies du cerveau.
Cela a également été démontré par des recherches menées à la Heinrich Heine Universität de Düsseldorf, en Allemagne. Une équipe dirigée par Jay Gopalakrishnan a montré que les organoïdes développaient spontanément des têtes optiques à symétrie bilatérale à l’avant de la partie en forme de cerveau de l’organoïde. Cela indique que les IPSC sont capables de s’auto-assembler au sein d’un processus biologique très complexe.
Grâce à ces organoïdes, il est possible d’étudier les interactions entre l’œil et le cerveau durant le développement embryonnaire. De plus, cette méthode permet aussi d’identifier des troubles au niveau de cet organe. Les scientifiques pourront ainsi concevoir des cellules rétiniennes spécifiques à transplanter au patient.
Voici une vidéo parlant de ces maladies :
Le travail des chercheurs permet de mettre en évidence la capacité de ces composants. Selon leur résultat, ils aident à générer des structures originales. D’autre part, ils ont aussi remarqué que les cellules sont similaires à celles produites dans l’organisme, a déclaré Jay Gopalakrishnan dans un communiqué de presse. Il est professeur à la Faculté de médecine de la Heinrich Heine Universität de Düsseldorf et l’auteur principal de l’étude.
L’équipe de Gopalakrishnan a développé un protocole pour les aider à convertir les HiPSC en tissu neural. Après 30 jours, les organoïdes du cerveau humain ont formé des coupes optiques. Ensuite, près de 50 jours après, ils se sont développées en structures visibles en 50 jours. Ce laps de temps correspond au développement de la rétine dans l’embryon humain.
Les chercheurs ont généré 314 organoïdes cérébraux, dont 72 pour cent formaient des têtes de nerf optique, montrant ainsi que la méthode est reproductible. Ces structures comprenaient plusieurs types de cellules rétiniennes qui formaient des réseaux neuronaux électriquement actifs sensibles à la lumière. Les organoïdes cérébraux contenaient également du cristallin et du tissu cornéen et montraient une connexion entre la rétine et les régions du cerveau.
undefinedDans de futures études, les chercheurs espèrent développer des stratégies pour maintenir les têtes du nerf optique en vie pendant de longues périodes et les utiliser pour étudier les mécanismes qui causent les maladies de la rétine.
Il s’agit d’une avancée majeure qui pourrait aider les scientifiques à mieux comprendre les nerfs situés sur cette partie du corps. D’autre part, des traitements pourront aussi être développés dans un avenir proche pour mieux gérer les maladies de la rétine.
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