Détecter les feux de forêt sur des images satellites à l’aide de l’IA
2 août 2021Pouvez-vous utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour détecter les incendies de forêt sur des images satellites ? Ou un algorithme peut-il montrer comment le corail se décompose ou combien de déchets sont déversés dans la mer par l’industrie du transport maritime ? Au cours des prochains mois, une cinquantaine d’experts en IA aborderont ces questions dans le cadre de l’AI for Earth Challenge. Le but ? Développer des algorithmes capables de détecter l’impact humain sur la terre à un stade précoce. Qu’il s’agisse de la fonte des glaciers ou de la qualité de l’air, ils prévoient de tout chercher.
Ce défi est une initiative de Fruitpunch en coopération avec Space Hubs Network (SUN), une plateforme européenne qui soutient les start-ups et les scale-ups de l’industrie spatiale, entre autres avec l’équipe d’observation de la Terre de l’Agence spatiale européenne (ESA). Les chercheurs de cette équipe utilisent entre autres des images satellites pour étudier l’impact humain sur la Terre. Les participants au défi apprendront des experts de l’ESA comment utiliser les données des images satellites pour surveiller la Terre. Outre le développement de systèmes de détection d’IA, les résultats seront également utilisés dans une campagne visant à attirer davantage l’attention sur l’impact humain sur notre planète.
Systèmes de détection d’impact humain sur la terre
Des chercheurs de l’équipe d’observation de la Terre informeront les participants sur leurs méthodes de recherche au cours de ce parcours d’apprentissage. Les participants acquerront des connaissances spécifiques sur les techniques d’IA de ceux du réseau de Fruitpunch. Pendant le défi (qui se déroule jusqu’à fin octobre), l’ESA et Fruitpunch et d’autres partenaires mettront des conseillers à disposition pour soutenir les participants.
Voici comment cette technologie peut aider en anglais :
Ils travaillent dans différentes équipes. L’objectif est de créer des algorithmes capables de reconnaître les écarts de toutes les différentes images. Cela vous permet d’avoir une bonne idée de l’impact de l’homme sur la terre. Cela pourrait concerner la déforestation, la disparition des coraux ou les incendies de forêt. Ou même sur les changements de la qualité de l’air. C’est à eux de décider exactement quoi et comment les équipes effectueront leurs recherches et leur suivi.
De la détection à la prédiction ?
Arts est enthousiasmé par la collaboration avec l’ESA. En partie étant donné qu’une grande partie des données des satellites Sentinel-2 ne sont pas dans le domaine public. Un satellite comme celui-ci est plein de capteurs et collecte beaucoup de données avec lesquelles vous pouvez réellement faire quelque chose. Le Sentinel-2 possède ce qu’on appelle un instrument multispectral.
Cela vous permet de voir treize longueurs d’onde différentes de lumière dans le spectre infrarouge, à la fois visibles et invisibles. Cela donne une énorme quantité de données. Toutes ces données sont envoyées sur Terre tous les cinq jours. Données que l’ESA utilise pour rechercher, par exemple, la pollution dans les rivières ou les zones côtières. C’est formidable que les participants puissent maintenant travailler avec toutes ces images et avoir un aperçu des méthodes utilisées.
Seriez-vous capable d’utiliser ce genre de système de détection pour prévoir les incendies de forêt, par exemple ? Cela pourrait très bien être possible, selon Arts. Cependant, ce n’est pas le but de ce défi. Il dit qu’il s’agit vraiment de détecter des anomalies ou des changements dans les images satellites.