Santé : quelles sont les activités les plus sujettes à la dépendance ?
25 janvier 2023L’addiction est un problème qui concerne plusieurs secteurs à présent. Contrairement aux idées reçues, cela ne touche pas uniquement le domaine ludique, mais également professionnel.
Ce genre de mal engendre souvent de nombreuses répercussions plus ou moins importantes chez la victime. Quelques fois, la situation peut même évoluer et impacter ses proches et son entourage.
Afin d’y remédier, il convient alors d’identifier les activités les plus sujettes à la dépendance et de comprendre ce phénomène. Détails.
La dépendance aux jeux vidéo, un fléau redoutable
Jouer aux jeux vidéo est une activité très appréciée des jeunes, mais également des grandes personnes.
Un problème à ne pas négliger selon les responsables de la santé
La dépendance aux jeux vidéo est considérée comme une véritable maladie selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette entité décrit ce problème comme un trouble de comportement persistant ou récurrent. Cela se traduit par une envie incontrôlable de jouer aux jeux vidéo, en dépit de la manifestation d’effets notoires.
Parmi les conséquences de cette forme d’addiction, il est possible d’évoquer des problèmes d’ordre privé, professionnel et même social. Le diagnostic d’un tel état se fait sur une période de 12 mois ou bien plus tôt en cas d’importants symptômes.
Généralement, cet asservissement aux jeux vidéo s’explique par des troubles psychologiques du joueur qui peuvent le conduire à une addiction. Il en est de même de l’attractivité de ces divertissements principalement causée par les nouvelles technologies.
En effet, l’industrie du gaming figure parmi les domaines les plus avancés en matière de :
- Réalité virtuelle ;
- Réalisation 3D ;
- Immersion numérique ;
- Réalité augmentée ;
- Etc.
Un phénomène identifiable et remédiable
Les symptômes de ce mal se présentent sous différentes manières aujourd’hui. Les plus notables s’apparentent à une obsession intense envers ces jeux et un intérêt moins affiché envers d’autres activités. Le problème s’identifie également quand les joueurs considèrent ces divertissements comme une échappatoire.
Outre ces signes, il convient aussi de vérifier l’apparition de signes de sevrage en cas de période d’abstinence aux jeux vidéo. Cela peut prendre la forme d’irritabilité, de forte stress ou de sauts d’humeur. L’addiction s’établit quand le joueur ne peut plus s’empêcher de jouer.
Il faut cependant noter que la dépendance aux jeux vidéo peut se soigner. Il existe plusieurs traitements qui se basent sur une prise en charge psychologique dans cette perspective. Il est aussi important de suivre une thérapie cognitivo-comportementale.
Par ailleurs, pour éviter ce genre d’addiction, il suffit de :
- Avoir une bonne hygiène de vie ;
- Respecter ses besoins naturels ;
- Se fixer des objectifs de jeux ;
- Limiter ses parties ;
- Etc.
L’addiction aux jeux de casino, un phénomène très inquiétant
Les jeux de hasard ont toujours été une source de problèmes pour les joueurs.
Une mauvaise régulation des jeux d’argent en cause
Pour rappel, les jeux de hasard sont régulés et soumis à de différentes restrictions dans plusieurs pays du monde. Cela concerne principalement l’accès aux établissements physiques. Ces règlements ne semblent toutefois pas encore suffire pour lutter contre la dépendance aux jeux de casino.
Effectivement, ce n’est pas le cas des casinos en ligne. Ces plateformes sont nombreuses sur le marché et plusieurs d’entre elles recèlent même des arnaques. De plus, l’existence des centaines de jeux casino gratuit ne fait qu’inciter les joueurs à jouer davantage.
Afin d’y remédier, les joueurs doivent alors trouver un bon site pour parier. A noter que différentes marques utilisent des systèmes de régulation pour lutter contre la dépendance. C’est le cas notamment des casinos et des jeux casino gratuit disponibles sur ce site.
En ce qui concerne les mesures de prévention, voici quelques habitudes à adopter :
- Parier son argent sur des casinos en ligne fiables ;
- Limiter ses tours gratuits ;
- Bien choisir ses jeux casino gratuits ;
- Avoir d’autres occupations ;
- Etc.
Une forme de dépendance assez connue
L’addiction aux jeux de casino fait partie des troubles comportementaux. Le problème se confirme lorsque le jeu dépasse le simple cadre du divertissement. Cela conduit à l’exacerbation des besoins du joueur, ce qui le pousse à parier davantage sans se soucier de l’argent perdu.
Par la suite, une détérioration de la qualité de vie du joueur se précise. Cela survient notamment quand le jeu occupe une place centrale dans son existence. La victime n’arrive plus alors à contrôler ses dépenses sur ces technologies ni même son comportement.
Selon un rapport, près de 1% des joueurs français présentent un risque de dépendance aux jeux casino. Environ 0,5% de la population en France semble d’ailleurs souffrir d’un comportement excessif par rapport aux jeux de hasard.
Une fois dépendants, les joueurs sont sujets à :
- D’énormes problèmes d’argent ;
- La prise du tabac, de l’alcool et d’autres stupéfiants ;
- Le vol et les arnaques en tout genre ;
- La détérioration de la vie privée, sociale et professionnelle ;
- Etc.
La dépendance au sport, un cas bien réel
Bien que ce phénomène soit méconnu, la dépendance au sport existe malheureusement. Nombreux professionnels du sport en sont victimes à présent.
La bigorexie, une maladie méconnue du public
La bigorexie est le terme désignant l’addiction au sport de manière générale. Aussi appelée addiction à l’effort, ce trouble comportemental est quasiment identique à l’addiction aux jeux. Ici, le sportif est à la recherche permanente de sensations de plaisir débouchant sur une désinhibition liée à la pratique de l’activité physique.
La dépendance se confirme lorsque le joueur doit faire face à un arrêt soudain de ses séances. Il est alors soumis à un état de manque développant ainsi un besoin irrépressible de s’adonner à son activité. Cela s’explique par la recherche des sensations fortes.
Actuellement, plusieurs hypothèses permettent d’expliquer cette addiction au sport. La production des hormones du plaisir, telles que l’endorphine, pourrait l’expliquer. Cela peut aussi provenir d’un problème psychologique du sportif.
D’après les spécialistes, la bigorexie peut entraîner chez la victime :
- Une obsession par rapport au poids et à la performance ;
- Un épuisement généralisé ;
- Plusieurs problèmes sanitaires ;
- Des troubles d’ordre social, privé et professionnel ;
- Etc.
Voici un site pour avoir plus d’informations sur la bigorexie.
Une addiction difficile à identifier
Seul un médecin spécialiste peut établir un diagnostic de la bigorexie au sport. Plusieurs critères sont à prendre en compte dans cette perspective. Les symptômes de ce mal sont souvent confondus avec de la détermination ou de la persévérance. Cela explique d’ailleurs pourquoi cette maladie n’est pas encore très connue.
Par ailleurs, les sports extrêmes sont jugés plus à risque d’autres dangers physiques qu’à la dépendance. Ces activités entraînent souvent des blessures, des fractures et des accidents pouvant être mortels.
Selon un rapport, la bigorexie concerne près de 15% des sportifs à présent. Cela inclut à la fois les professionnels et les amateurs. Cependant, cette statistique peut encore être bien loin de la réalité puisqu’il existe peu de recherches concernant cette maladie.
Voici les activités les plus sujettes à la dépendance au sport actuellement :
- Les disciplines d’endurance ;
- Les sports développant une image corporelle ;
- Les sports extrêmes ;
- Les sports stéréotypés ;
- Etc.
En résumé
Causes | Symptômes | |
Jeux vidéos | Attractivité des jeuxTechnologies modernesTroubles psychologiques | Obsession aggravéeBesoin insatiableDétachement avec la réalitéManque en cas de pause de jeu |
Jeux de casino | Accessibilité des casinos en ligneAbsence de régulationTroubles psychologiques | Obsession et pratique compulsive Insouciance des pertesTroubles de personnalitéSensation de manque |
Sports extrêmes | Goût pour l’effortRecherche du plaisirProblèmes psychologiquesSécrétion d’hormones | Obsession et pratique compulsiveSigne de manque en cas d’arrêtSouci de performance et de poidsDéfi et déni |