Honeycomb développe des casiers de recharge intelligents pour les scooters électriques
3 décembre 2021Honeycomb a développé un casier dans lequel les gens peuvent recharger « intelligemment » leur propre scooter électrique. Intelligent, car le système de charge dans le casier fonctionne avec un algorithme qui charge les batteries de manière durable. Lorsque quelqu’un charge son scooter pendant sept heures, l’algorithme s’assure que la batterie se recharge progressivement.
Par exemple, la première heure où le scooter est chargé à 50 % et la dernière heure à 100 %. Ils prolongeront ainsi la durée de vie de la batterie. Le casier dispose d’un système de charge universel et est connecté au smartphone de l’utilisateur. Cela permet à l’utilisateur de garder un œil sur le moment où le scooter est chargé et permet à l’algorithme d’en savoir plus sur la batterie et la meilleure façon de la charger. À l’avenir, ils veulent voir si leur technologie peut également être appliquée aux vélos électriques.
Quel problème Honeycomb résout-il ?
Pour le moment, il est encore difficile d’utiliser efficacement sa trottinette électrique, car il n’y a pas encore d’infrastructure. Plus d’une cinquantaine d’entretiens avec notre public cible ont montré qu’il existe un besoin d’infrastructures de recharge et de stockage. Actuellement, il y a environ 300 000 scooters électriques au Royaume-Uni. Ce nombre devrait atteindre 500 000 d’ici la fin de 2021. Tous ces propriétaires veulent pouvoir garer et recharger leur scooter en toute sécurité. D’autres entreprises exploitent également ce besoin, mais ont tendance à proposer des scooters partagés. Ils veulent spécifiquement se concentrer sur les propriétaires de scooters électriques.
Voici une vidéo en anglais présentant cette technologie :
En dehors de cela, la durabilité joue également un rôle important. Il y a beaucoup d’innovation dans le domaine des matières premières pour batteries et c’est une très bonne chose. Néanmoins, il est également important de prolonger la durée de vie des batteries. Si les batteries durent plus longtemps, mais qu’ils les utilisent de manière non durable, cela contribue toujours à la pollution.
Comment cette idée est-elle venue ?
Honeycomb a commencé comme un projet à l’université. Le co-fondateur Cameron Brown s’est heurté au problème de la mauvaise infrastructure des scooters électriques.
Il n’y avait pas de place pour garer son scooter au gymnase ou au supermarché, et lors de longs trajets, il s’inquiétait de la durée de vie de la batterie. À l’époque, les autres fondateurs faisaient des recherches sur la dégradation des batteries. C’est ainsi que nous avons finalement créé Honeycomb.
Pourquoi se lancer sur ce marché ?
Ils s’attendent à ce que les scooters électriques deviennent légaux d’ici quelques années. Si les infrastructures sont déjà en place, les propriétaires pourront les utiliser dès qu’elles seront légalisées. Contrairement à une voiture ou à un vélo, un scooter électrique a un seuil bas et est bon marché.
À divers endroits en Grande-Bretagne, le gouvernement effectue déjà des tests avec des scooters partagés. Ces tests servent principalement à collecter des données sur l’utilisation des trottinettes électriques. Mais les gens ont tendance à traiter les scooters partagés très différemment de leur propre scooter. Ainsi, les données collectées ne sont pas représentatives de la façon dont les gens utiliseront Honeycomb, d’une part. Ils discutent déjà avec plusieurs parties en vue de lancer un pilote. Avec un peu de chance, les premières personnes pourront tester le Honeycomb l’année prochaine.